Hormis la Russie, l’Europe a trop peugaz naturel du Moyen-Orient, d'Afrique du Nord et du Royaume-Uni pour concurrencer le gaz naturel russe en termes d'échelle et de prix. Cependant, les gisements de gaz naturel de Norvège et du Royaume-Uni, zones de production traditionnelles de gaz naturel en Europe, se sont progressivement épuisés après une exploitation à long terme et leur production est en déclin. Il est tout simplement impossible de répondre à la croissance de la demande de gaz naturel dans l’Union européenne.
Plus important encore, alors que les pays européens continuent d’augmenter leur utilisation d’énergie verte et propre, le gaz naturel constitue l’énergie alternative la plus idéale au pétrole et au charbon dans les pays européens, et la demande continue d’augmenter.
On peut dire que la Russie joue un rôle irremplaçable dans l’approvisionnement en gaz naturel de l’UE.
La raison pour laquelle l’UE ne peut pas importer davantage de gaz naturel d’autres pays pour remplacer la Russie :
Tout d’abord, la Russie possède les plus grandes réserves au monde, ce qui lui permet de répondre à la demande de gaz naturel sur le marché européen.
Deuxièmement, les gisements de pétrole et de gaz russes présentent certains avantages géographiques. Par rapport aux autres pays d’Afrique du Nord, les gisements de pétrole et de gaz russes ont l’avantage d’être proches du marché. Il faut des années et beaucoup d’argent pour construire des gazoducs destinés au transport du gaz naturel. Il n’est pas facile de changer de pays fournisseur de gaz naturel.
Si la Russie coupe l’approvisionnement énergétique de l’UE, cela aura un impact considérable sur l’électricité et le chauffage en Europe. En outre, le fossé du marché européen de l'énergie provoqué par la coupure de l'approvisionnement énergétique de la Russie dépasse actuellement les limites des pays de l'UE. La coupure d’énergie en Russie aura donc un impact considérable sur ces pays de l’UE.
Il serait « désastreux » de couper complètement les exportations énergétiques de la Russie. L’Europe ne peut pas remplacer ces volumes d’énergie de manière significative. »
Heure de publication : 29 mai 2022
